• neuralnerd@lemmy.world
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    1 year ago

    Je ne dis pas que c’est impossible qu’un animal soit heureux en compagnie d’un humain. C’est le cas pour la plupart des animaux de compagnie je pense. Mais ces animaux, comme les enfants, en gĂ©nĂ©ral on ne les fait pas travailler pour nous.

    Si ton amie traite son cheval comme un partenaire, s’il peut refuser de travailler, et qu’il est heureux c’est trĂšs bien. Tu crois que c’est le cas pour le cheval de l’article ? Tu sais ce qui se passe s’il refuse de tirer la charrette ? Vu d’ici ça ressemble plus Ă  du travail forcĂ© qu’à un partenariat oĂč tous les individus qui travaillent en retirent un bĂ©nĂ©fice equitable.

    C’est un peu comme les gens qui disent que c’est quand mĂȘme pas vraiment un problĂšme de prendre des oeufs aux poules, ça leur fait pas mal, et elles sont bien dans leur petit poulailler. Sauf que 99 % des oeufs qu’ils mangent viennent d’industries aux conditions horribles. Oui c’est possible de traiter les animaux aussi bien qu’on traite des humains, mais c’est trĂšs rare (en proportion), surtout quand il s’agit d’entreprises.

    Ils bénéficient aussi de soin vériténaire, de traitement contre les mouches. Donc je vois pas ça comme une relation maitre-esclave.

    Les esclaves aussi sont gĂ©nĂ©ralement plutĂŽt bien soignĂ©s. C’est prĂ©cieux.

    La majeur partie de son temps, il est avec 2 autres chevaux. C’est à dire 99% de son temps.

    Et il les aime bien ces autres chevaux ? Nous autres humains on ne nous oblige pas Ă  passer 99 % de notre temps avec les 2 mĂȘmes autres individus. Peut ĂȘtre que c’est une situation idĂ©al pour lui, et si c’est le cas tant mieux, mais j’ai des doutes sur le fait qu’on se soit posĂ© la question ou qu’on lui ait laissĂ© le choix.

    s’il n’y avait plus de machines, on reviendrait trùs vite au cheval.

    Oui, et c’est bien triste pour eux.

    On pourrait revenir aux esclaves à la place. Ça parait beaucoup moins probable, alors que fondamentalement l’un ou l’autre sont trùs similaires. Il n’y a quasiment que l’espùce qui change entre les deux.

    • DniMam@lemmy.world
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      1 year ago

      Tu critiques vite les choix de l’entreprise. u.u

      Est ce seulement une vitrine ? Tu connais le cheval de l’article ? Tu sais comment il est traitĂ© ? Tu as son planning de travail ? A t-on avis, qu’est ce qui se passera si l’entreprise est pointĂ©e du doigts pour maltraitance animal ? Tu crois qu’on va laisser faire ? Que la mairie laissera passer ça ? Elle aura l’air de quoi si ça fait les gros titre de la presse “un cheval maltraitĂ© Ă  paris” ? Et si yavait plusieurs chevaux ? Est ce aussi une rĂ©flexion en prĂ©vision de l’ùre post-pĂ©trole (le prix du pĂ©trole va encore augmenter et se rarifiĂ©) ?

      Ça on en sait rien, l’article le mentionne, c’est tout. T’as peut-etre raison. J’ai peut-etre raison. LĂ  on sait juste qu’un cheval les aide. ApnĂšs pour moi c’est pertinent pour une entreprise dĂ©diĂ© au compost car nous utilisons du fumier de cheval.

      Tu exprimes une crainte pertinente. Pourquoi ne pas contacter directement l’entreprise ? Ça se fait.

      Oui ya des oeufs industrielles etc. J’en consomme pas et je les prends direct chez un producteur que je connais. J’ai mĂȘme tuĂ© un coq pcq s’il yen a plusieurs ils attaquent.

      En effet, pour vivre, nous consommons des ĂȘtres vivants. Un lĂ©gume c’est aussi un ĂȘtre vivant. Ça c’est notre condition. La nature est extrement cruelle.

      Que ce soit le cheval ou une machine, le gain ici c’est le temps pour soi. Et c’est pour ça que je trancherai pas aussi facilement.

      • neuralnerd@lemmy.world
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        1 year ago

        Oui je prĂ©suppose qu’une relation d’exploitation est nĂ©faste pour l’individu exploitĂ©. À dĂ©faut de plus d’information ça me parait plus raisonnable comme position Ă©tant donnĂ© le comportement gĂ©nĂ©ral des gens Ă  l’égard des animaux.

        Et la notion de maltraitance est trĂšs variable en fonction de l’espĂšce. Il y a plein de choses qu’on ne considĂšre pas comme de la maltraitance quand c’est fait aux animaux alors que ça le serait pour des humains (exemple qui a fait parler de lui rĂ©cemment : le transport du bĂ©tail). Donc pour que les gens s’indignent d’une maltraitance sur un animal il faut vraiment y aller fort, alors que leur exploitation est dĂ©jĂ  bien problĂ©matique.

        En effet, pour vivre, nous consommons des ĂȘtres vivants. Un lĂ©gume c’est aussi un ĂȘtre vivant. Ça c’est notre condition. La nature est extrement cruelle.

        La diffĂ©rence c’est que le cheval est sentient alors que le lĂ©gume ne l’est pas. Le cheval ressent des Ă©motions et de la souffrance, pas le lĂ©gume.

        Et le fait que la nature soit cruelle n’est absolument pas une raison pour l’ĂȘtre soi-mĂȘme.

        Nous humains avons beaucoup luttĂ© pour amĂ©liorer notre condition, mais on en fait surtout profiter les autres humains. Les autres animaux on les fait naĂźtre pour les exploiter et les manger, dans des conditions qu’on ne tolĂ©rerait pas pour un humain.

        Que ce soit le cheval ou une machine, le gain ici c’est le temps pour soi. Et c’est pour ça que je trancherai pas aussi facilement.

        La machine n’est pas sentiente non plus, donc on ne risque pas de la faire souffrir en la fabricant ou en l’exploitant. Le cheval si.

        • DniMam@lemmy.world
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          1 year ago

          Ce qui est cruelle dans la nature c’est l’acte de manger des ĂȘtres vivants, qu’ils soient sentient ou non. Que ce soit un champi qui se dĂ©veloppe et controle une fourmis, une lionne qui mange une gazelle, une plante bouffer par un rat taupier. Et on ne peut pas y Ă©chapper, un lĂ©gume c’est de la vie. Bref, je troncquerais pas ma place de superprĂ©dateur.

          Je pense que les plantes sont sentientes. En tout cas, elles ont des capteurs qui rĂ©agissent en cas d’attaque et rendent leurs feuilles amĂšres et vont prĂ©venir les autres plantes environnantes pour se dĂ©fendre. Pour moi, elles sont Ă  la limite du vivant comme les virus. En tout cas, elles perçoivent leur environnements et nos passages. Elles ont coloriĂ© leur fruits pour etre mangĂ© par une espĂšce prĂ©cise ou butinĂ©es par les pollinisateurs. Elles peuvent venir en aide Ă  un arbre abattu. C’est fascinant, certainement on les entends pas crier mais elles rĂ©agissent via la biochimie et peut-etre que dedans on y trouve l’expression de la douleur ? Des Ă©motions ? J’en sais rien mais elles sont vivantes.

          AprĂšs ya des choses que nous pouvons faire pour ĂȘtre un minimum Ă©thique en tant qu’espĂšce dominante qui a mangĂ© la Terre.

          Certains points vont te sembler lunaire mais ils sont réalistes :)

          • Des droits pour les animaux.
          • Manger moins de viandes voire ĂȘtre vegan ce que je suis la majeure partie de l’annĂ©e. C’est le plus facile. Ça rĂ©duit le co2 et mettra fin Ă  l’élevage industriel. On priviligiera des espĂšces pas trop sentientes : des lĂ©gumes. AprĂšs c’est uniquement possible dans les pays oĂč tu as de la vĂ©gĂ©tation. Au nord, c’est trĂšs dur d’en cultiver sans serre donc on s’est adaptĂ© et on a diversifiĂ© notre alimentation. Sinon on peut continuer le commerce international et avoir des bananes en NorvĂšge.
          • faire des OGM pour manger des bananes en NorvĂšge. Bon Ă  titre plus rĂ©aliste, tu as les agrumes rustiques que tu peux cultiver dans toute la France. C’est un exemple de manipulation vĂ©gĂ©tale.
          • De la nourriture de synthĂšse. C’est pas mal de ressources, d’énergie pour la cultiver, lui donner du gout. Mais ça enlĂšve les ĂȘtres vivants de l’équation. C’est Ă©thique. Niveau nutriments, vitamines, je sais pas.
          • Modifier notre corps et devenir des ĂȘtres qui se nourrissent de lumiĂšre, d’electricitĂ©. On entre dans le monde cyberpunk et la convergence homme-ia-robotique. C’est aussi la seule condition pour devenir une espĂšce intergalactique si les trous de vers n’existent pas. En effet, la propulsion nuclĂ©aire ne permet pas de voyager sur des annĂ©es-lumiĂšre et d’atteindre d’autres galaxies. Il faut nous faut mourrir et devenir des machines. LĂ , plus besoin d’etre vivant, juste des minĂ©raux pour nos capteurs de lumiĂšre.

          Un cheval qui travaille n’est pas nĂ©cessairement en souffrance comme je te l’ai dit.

          Oui, on en fait profiter surtout Ă  nous. On peut amĂ©liorer les conditions. Yen a trĂšs peu, mais dans les petites exploitations, on prend cela trĂšs Ă  coeur. J’ai vu des moutons trĂšs heureux. Des vaches en plein air, des chĂšvres. Et certain leur donne des prĂ©noms et les reconnaisse. Le transport du bĂ©tail peut aussi servir au paturage, changer de champs vers une prairie verte.

          Oui, la machine n’est pas sentiente. Cependant, je pense que l’exploitation des ressources pour la construire, et toutes les machines ayant servit Ă  sa conception et transport a probablement dĂ©cimĂ© pas mal d’ĂȘtres vivants : arbres, insectes, champi et les habitats naturels des animaux. Sans compter que les rejets actuels des machines vont conduire Ă  la 6Ăšme extinction de masse dont nous-mĂȘme en rendant des parties de la planĂšte inhabitable. Reste que dans certaines entreprises, les ouvriers ne travaillent pas dans de bonnes conditions, ce sont des esclaves.

          Pour clore, un de mes mangas favoris Gantz 😎 Une civilisation extraterrestre avancĂ©e technologiquement envahit la Terre.

          Elle va Ă©lever des humains comme du bĂ©tail : L’image peut vraiment choquer. Merci de considĂ©rer votre sensibilitĂ© avant de poser votre click. C’est pas gore. :)

          • neuralnerd@lemmy.world
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            1 year ago

            Ce qui est cruelle dans la nature c’est l’acte de manger des ĂȘtres vivants, qu’ils soient sentient ou non.

            Non, par dĂ©finition manger un ĂȘtre non sentient n’est pas cruel. La sentience c’est la capacitĂ© Ă  vivre une expĂ©rience agrĂ©able ou dĂ©sagrĂ©able (souffrance notamment). Sans cette capacitĂ© l’ĂȘtre vivant ne peut pas souffrir, donc il n’y a rien de cruel Ă  le manger.

            Ce qui est incertain par contre c’est quels animaux sont sentients.

            Je t’invite Ă  lire cet article qui explique trĂšs bien la sentience et l’état de la recherche scientifique Ă  ce sujet : https://www.fondation-droit-animal.org/116-les-insectes-sont-ils-sentients/

            Je pense que les plantes sont sentientes.

            Dans l’article que j’ai mis plus haut ils donnent les critĂšres qui sont utilisĂ©s actuellement pour essayer de dĂ©terminer la probabilitĂ© de sentience. Ça se fait pas au doigt mouillĂ©, c’est un domaine scientifique. Quand on cherche des articles sur la sentience des plantes on trouve un peu de tout et je n’ai pas vu de mĂ©ta-analyse sur le sujet (alors qu’il y en a pour les animaux, voir l’article plus haut), donc difficile de savoir s’il y a un consensus.

            En tout cas, elles ont des capteurs qui rĂ©agissent en cas d’attaque et rendent leurs feuilles amĂšres et vont prĂ©venir les autres plantes environnantes pour se dĂ©fendre.

            Avoir de telles rĂ©actions est un des critĂšres qui aide Ă  estimer la sentience, mais tout seul il ne suffit pas du tout (et c’est mĂȘme probablement le critĂšre le plus faible). S’il n’y a que ça alors c’est juste un rĂ©flexe, et donc pas quelque chose de ressenti par une chose qui vit une expĂ©rience subjective.

            Pour moi, elles sont Ă  la limite du vivant comme les virus.

            Ah non les plantes sont clairement vivantes, je pense que personne ne pense le contraire. Les virus oui c’est trĂšs dĂ©battu.

            Elles ont colorié leur fruits pour etre mangé par une espÚce précise ou butinées par les pollinisateurs.

            Ça c’est l’évolution, ça se produit Ă  l’échelle de populations sur de nombreuses gĂ©nĂ©rations, ça n’a rien Ă  voir avec la sentience qui porte sur les rĂ©actions d’un individu au cours de sa vie.

            Elles peuvent venir en aide Ă  un arbre abattu.

            Aucun rapport avec la sentience non plus.

            C’est fascinant

            Tout Ă  fait.

            certainement on les entends pas crier

            Oui, heureusement qu’on ne se sert pas de ce critĂšre pour dĂ©terminer la sentience.

            mais elles réagissent via la biochimie

            Oui, comme plein de choses y compris des non vivantes.

            et peut-etre que dedans on y trouve l’expression de la douleur ? Des Ă©motions ?

            Oui peut ĂȘtre. Il semble avoir des articles scientifiques qui disent que c’est peut ĂȘtre possible. Mais les plantes ne semblent pas rĂ©pondre aux critĂšres utilisĂ©s dans les mĂ©ta-analyses sur la sentience des animaux, donc en attendant plus d’études je penche plutĂŽt sur une trĂšs faible probabilitĂ©.

            C’est une question de probabilitĂ© car on ne peut jamais ĂȘtre absolument certain de la sentience. D’un cĂŽtĂ© on a des animaux dont on est quasiment certain qu’ils le sont (les mammifĂšres), et de l’autre une trĂšs faible probabilitĂ© (les plantes). Tu peux estimer une probabilitĂ© plus haute (mĂȘme si sans argument scientifique c’est un peu prĂ©somptueux), mais je pense qu’on ne peut pas dire qu’on a une probabilitĂ© similaire dans les deux cas.

            J’en sais rien mais elles sont vivantes.

            Ça tout le monde est d’accord.

            AprĂšs ya des choses que nous pouvons faire pour ĂȘtre un minimum Ă©thique en tant qu’espĂšce dominante qui a mangĂ© la Terre.

            Certains points vont te sembler lunaire mais ils sont réalistes :)

            Non pas du tout je suis plutĂŽt d’accord avec tes points. Sauf ces 2 petits Ă©lĂ©ments :

            Manger moins de viandes voire ĂȘtre vegan

            Être vegan tout court.

            L’exploitation animale provoque actuellement (pas dans un monde fantasmĂ©) Ă©normĂ©ment de souffrance aux animaux (et un peu aux humains aussi, par exemple ceux qui bossent dans les abbatoirs). Or il est tout Ă  fait possible d’avoir une alimentation saine sans produits issus des animaux. Donc ces souffrances ne sont pas nĂ©cessaires, et toutes les thĂ©ories morales sont d’accord sur le fait qu’infliger des souffrances non nĂ©cessaires est immoral. Donc il est immoral de contribuer Ă  ces souffrances (en les finançant par ses achats par exemple).

            AprĂšs c’est uniquement possible dans les pays oĂč tu as de la vĂ©gĂ©tation.

            Pas du tout. Les animaux qu’on mange ont eux aussi besoin de nourriture vĂ©gĂ©tale donc l’alimentation carnĂ©e n’est pas plus facile si on manque de vĂ©gĂ©taux. L’alimentation carnĂ©e nĂ©cessite mĂȘme plus de vĂ©gĂ©taux que l’alimentation vĂ©gĂ©tale.

            Un cheval qui travaille n’est pas nĂ©cessairement en souffrance comme je te l’ai dit.

            Oui on est tous les 2 d’accord là dessus. C’est possible qu’il ne soit pas en souffrance, comme pour un humain. En pratique ils souffrent plus que les humains et ont moins de confort et de plaisirs.

            Oui, on en fait profiter surtout à nous. On peut améliorer les conditions. Yen a trÚs peu, mais dans les petites exploitations, on prend cela trÚs à coeur.

            Oui c’est bien ça le problĂšme, il y en a trĂšs peu, et on peut mĂȘme dire que c’est nĂ©gligeable en proportion (https://animalclock.org/).

            J’ai vu des moutons trùs heureux. Des vaches en plein air, des chùvres.

            Ça me parait un peu lĂ©ger comme Ă©valuation. Et encore une fois, mĂȘme si c’est vrai mais que dans 99.99% des cas ça n’a rien Ă  voir avec ça, Ă  quoi bon insister lĂ  dessus (Ă  part pour dire que tout devrait ĂȘtre comme ça, ce qui n’est de toute façon pas faisable en gardant les mĂȘmes quantitĂ©s). Et souvent ça sert d’argument pour ne rien faire.

            Et certain leur donne des prénoms et les reconnaisse.

            Oui, aux esclaves aussi.

            Oui, la machine n’est pas sentiente. Cependant, je pense que l’exploitation des ressources pour la construire, et toutes les machines ayant servit Ă  sa conception et transport a probablement dĂ©cimĂ© pas mal d’ĂȘtres vivants : arbres, insectes, champi et les habitats naturels des animaux. Sans compter que les rejets actuels des machines vont conduire Ă  la 6Ăšme extinction de masse dont nous-mĂȘme en rendant des parties de la planĂšte inhabitable.

            Oui tout Ă  fait (sauf pour la distinction vivant/sentient dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©e). C’est clairement aussi un problĂšme pour le bien ĂȘtre animal, principalement pour les animaux sauvages cette fois.

            Savoir lequel est le pire n’est vraiment pas Ă©vident lĂ . Dans un cas ça porte directement sur quelques individus clairement sentients de maniĂšre potentiellement trĂšs forte (dans le cas de maltraitance), dans l’autre ça a un impact assez faible (si on considĂšre uniquement la part de ces quelques machines) mais qui porte sur potentiellement enormĂ©ment d’individus sur toute la gamme de sentience possible.

            Et dans les 2 cas c’est possible de faire ça bien en minimisant la souffrance.

            J’ai tendance Ă  penser qu’à dĂ©faut d’informations assez prĂ©cises la fabrication des machines est moins problĂ©matique, notamment quand il y a de l’argent en jeu et des rĂšglementations trop lĂ©gĂšres envers le bien ĂȘtre animal (ce qui est le cas partout actuellement).

            Reste que dans certaines entreprises, les ouvriers ne travaillent pas dans de bonnes conditions, ce sont des esclaves.

            Je maintiens que le traitement gĂ©nĂ©ral des humains est de trĂšs loin meilleur que celui des animaux qu’on fait travailler.

            Pour clore, un de mes mangas favoris Gantz 😎 Une civilisation extraterrestre avancĂ©e technologiquement envahit la Terre.

            Elle va Ă©lever des humains comme du bĂ©tail : L’image peut vraiment choquer. Merci de considĂ©rer votre sensibilitĂ© avant de poser votre click. C’est pas gore. :)

            Intéressant, je vais voir ce que ça donne.

            Dans le mĂȘme thĂšme Monsieur Phi avait fait une vidĂ©o intĂ©ressante : https://www.youtube.com/watch?v=PKduzmo1aNs (et une vidĂ©o suite sur le spĂ©cisme : https://www.youtube.com/watch?v=VlWvnhSiuck).

            • Snoopy@jlai.lu
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              1 year ago

              Pas du tout. Les animaux qu’on mange ont eux aussi besoin de nourriture vĂ©gĂ©tale donc l’alimentation carnĂ©e n’est pas plus facile si on manque de vĂ©gĂ©taux. L’alimentation carnĂ©e nĂ©cessite mĂȘme plus de vĂ©gĂ©taux que l’alimentation vĂ©gĂ©tale.

              De la mache en hiver
Du 4 cm de diametre. Pas de fruits, pas de lĂ©gumineuses. heureusement qu’on a inventĂ© des serres qui rendent leur culture plus facile. Puis on est allĂ© chercher de la glace en montagne. On faisait de la lactofermentation, de la conservation en silo
Tu enlĂšves le commerce international, et sincĂšrement, je sais pas ce qui nous restera, j’arrive pas Ă  imaginer l’assiette vu qu’on ne fait plus de “conservation”. On a plus cette habitude.

              Plus extreme, les inuits vivent tres bien sans lĂ©gumes, leur quotidients est pas facile, tres dur, mais ça fait des millĂ©naires qu’ils vivent dans ce milieu hostile. Dans les pays du nord : du poissons et ça a un role essentiel quand on manque de soleil.

              En tout cas, oui etre vegan, actuellement, c’est mieux. Mais si tu dois bouffer un rat pour survivre ou des pissenlits par les racines, tu le bouffe. pour moi, le veganisme existe car une injustice envers les animaux mais aussi ya des conditions qui lui permettent d’exister (serres, frigo, commerce
)

              Ça me parait un peu lĂ©ger comme Ă©valuation. Et encore une fois, mĂȘme si c’est vrai mais que dans 99.99% des cas ça n’a rien Ă  voir avec ça, Ă  quoi bon insister lĂ  dessus (Ă  part pour dire que tout devrait ĂȘtre comme ça, ce qui n’est de toute façon pas faisable en gardant les mĂȘmes quantitĂ©s). Et souvent ça sert d’argument pour ne rien faire.

              Je le sors pas d’un chapeau ces moutons, vaches et les chevaux de traits. C’est mon secteur, je suis dans le maraichage et j’ai travaillĂ© dans ces collectifs, assos, entreprises qui font de la traction animal (debardage ou travail du sol) ou vendait de la viande (Ă©lĂ©vage de chĂšvre ou moutons). J’ai travaillĂ© avec eux et on Ă©tait vĂ©gan (ou flexitarien a forte tendance vĂ©gan). Merci et non ce n’est pas un argument pour ne rien faire. :)

              Ah non les plantes sont clairement vivantes, je pense que personne ne pense le contraire. Les virus oui c’est trĂšs dĂ©battu.

              Comme dit mainte fois : je pense. J’ai pas d’études scientifiques pour le moment.

              Je les compare aux virus car elles disposent d’un immense panel rĂ©action-actions qui me font penser aux virus. Ya quelque chose d’à la fois programmatique et conscient qui pour moi suffit Ă  penser que c’est une forme de sentience.

              Pour moi, elles perçoivent notre environnement comme le ferait un aveugle-sourd. Nous aussi, on est cet aveugle sourd, on ne sait pas ce qui se passe sous terre et on connait pas leur language biochimique Ă  part le detecter avec des machines. Ne voit voit qu’un certain spectre de lumiĂšre, on entends que certain son. Si on devrait rencontrer un extraterrestre, pour moi ce serait le monde vĂ©gĂ©tal.

              Revenons, est ce qu’elles ressentent des Ă©motions, de la douleur ? Je pense que oui, les chances sont faibles certe mais je me rapelle qqu’on croyait que le poisson rouge ne souffrait pas. Est ce qu’elles le ressentent et l’expriment de la mĂȘme maniĂšre : surtout pas. Elles en souffriraient trop.

              Du fait, qu’elles sont statiques, qu’elles ont un port immense aussi bien dans le sol que l’air. Elles sont vulnĂ©rable. Les plantes n’ont pas une sentience centralisĂ©e et communicative comme nous l’avons qui est ancrĂ© pour une interaction sociale. Cependant, les plantes en ont fait quelque chose qu’elles peuvent, selon leur environnement grandir et couper des parties du corps. En mileu sur, en foret, elles devient pod neurale, un truc dĂ©cuplĂ©. Je le vois comme ça et je pense que leur sentience est bien lĂ  mais programatique et dĂ©centralisĂ©e. Je sais pas comment dire mais j’ai le sentiment qu’elles ont externalisĂ©e leur fonction.

              C’est lĂ  oĂč j’en viens aux virus. Je les trouve trĂšs proche dans l’aspect programatique, on va dire de leur fonctionnement dans un milieu donnĂ©. Le virus c’est un programme qui se rĂ©plique mais il trouve que sa pleine expression dans un milieu donnĂ© : un hote et n’est vivant qu’à ce moment lĂ . La plante c’est pareil, elle rencontre une situation et va s’adapter. Elle va enregistrer les climats, le sol, son environnement et le stocker dans une graine. On est passĂ© de quelque chose qui Ă©tait un signal d’alerte due aux infos du capteur Ă  une rĂ©ation-Ă©motion. c’est le debut de la sentience car elle encourage un comportement qui nous protege.

              Et souvent, je questionne nos Ă©motions car nous en sommes pas maitre. J’éprouve pas des d’émotions, je les subis. Les Ă©motions sont programatiques.

              J’ai tendance Ă  penser qu’à dĂ©faut d’informations assez prĂ©cises la fabrication des machines est moins problĂ©matique, notamment quand il y a de l’argent en jeu et des rĂšglementations trop lĂ©gĂšres envers le bien ĂȘtre animal (ce qui est le cas partout actuellement).

              Non. 6Ăšme extinction de masse, sans animaux t’as plus besoin d’ĂȘtre vegan voire d’exister. Et ce sont prĂ©cisĂ©ment l’usage de la machine qui l’amĂšne parce qu’elle dĂ©truit l’habitat des animaux. C’est prĂ©cis et documentĂ©. Tu rĂ©traces toute la chaine utilisĂ© pour contruire une voiture :

              • Elle est electrique ? il faut produire de l’electricitĂ© : barrage, solaire, eolien, charbon (batterie en chine), nuclĂ©aire et tu ajoutes tout le CO2 utilisĂ© pour mettre ceci en place : camion de construction, les ordi, les cables, le sable

              • Elle est en mĂ©tal ? usine de fonderie, machine (+usine pour les construire)

              • Elle est fabriquĂ©e en France ? ransport en camion, bateau. Donc tu rajoutes aussi toute les machines et usines necessaires Ă  son transport, dĂ©chargement.

              Alors oui, tu n’as surement pas toutes les donnĂ©es, mais tu peux encapsuler ce que ça prĂ©sente en CO2, humains, superficie sans donnĂ©es prĂ©cises. Mais lĂ , l’échelle est mondiale et impacte directement tous les etre vivants. Surement pas aussi directement qu’un etre qui travaille comme nous. On travaille, c’est pĂ©nible mais ya aussi la dĂ©gradation de notre lieux de vie. tu supportes les 40° ? eux non plus. Reste La destruction de leur habitat liĂ© aux machines (echelle, rapiditĂ©). Nous on a une maison, eux pas forcĂ©ment sauf si on la construit ou les protĂšge dans un zoo. Et les rĂ©cent incendies


              Les 2 sont problĂ©matiques. Je les sĂ©parerais pas : le bien etre des animaux viendra de la rĂ©duction des l’usage des machines, restauration et protection des espaces naturels et de meilleure lois et alimentation.

              • neuralnerd@lemmy.world
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                1 year ago

                En tout cas, oui etre vegan, actuellement, c’est mieux. Mais si tu dois bouffer un rat pour survivre ou des pissenlits par les racines, tu le bouffe. pour moi, le veganisme existe car une injustice envers les animaux mais aussi ya des conditions qui lui permettent d’exister (serres, frigo, commerce
)

                Bien sĂ»r. On ne pouvait effectivement pas ĂȘtre vegan avant, notamment Ă  cause de carence en vitamine B12. Mais maintenant on peut, et c’est une trĂšs bonne chose. GrĂące Ă  ça on n’est plus obligĂ©s d’exploiter et de tuer des animaux pour survivre.

                j’ai travaillĂ© dans ces collectifs, assos, entreprises qui font de la traction animal (debardage ou travail du sol) ou vendait de la viande (Ă©lĂ©vage de chĂšvre ou moutons). J’ai travaillĂ© avec eux et on Ă©tait vĂ©gan (ou flexitarien a forte tendance vĂ©gan).

                Non, on ne peut pas se dire vegan et vendre de la viande. Être vegan c’est faire ce qu’on peut pour minimiser la souffrance animale, et au moins ne pas y contribuer (et pas seulement par l’alimentation). MĂȘme en imaginant une vie parfaite et heureuse, juste le passage obligatoire Ă  l’abattoir est une souffrance Ă©norme pour les animaux.

                je pense que leur sentience est bien lĂ  mais programatique et dĂ©centralisĂ©e. Je sais pas comment dire mais j’ai le sentiment qu’elles ont externalisĂ©e leur fonction.

                Oui on peut imaginer plein de choses, mais c’est plus de l’ordre de la fiction.

                Tu penses qu’elles sont sentientes d’une maniĂšre totalement diffĂ©rente de notre sentience. Mais si c’est si diffĂ©rent, comment tu fais pour dĂ©terminer ce qui les fait souffrir ou ce qui leur procure du plaisir ? Ça pourrait trĂšs bien ĂȘtre l’inverse de notre intuition. Peut ĂȘtre qu’une plante adore qu’on lui coupe une branche ou qu’on lui marche dessus, par exemple. Ou que ça lui est totalement indiffĂ©rent. Quand on est dans la fiction on peut tout imaginer, y compris son contraire. Le problĂšme c’est que ça n’aide pas Ă  faire des choix moraux.

                La plante c’est pareil, elle rencontre une situation et va s’adapter. Elle va enregistrer les climats, le sol, son environnement et le stocker dans une graine. On est passĂ© de quelque chose qui Ă©tait un signal d’alerte due aux infos du capteur Ă  une rĂ©ation-Ă©motion. c’est le debut de la sentience car elle encourage un comportement qui nous protege.

                On peut Ă©crire des programmes informatiques qui font ça dans une simulation (dans des jeux vidĂ©os par exemple) mais personne ne dira que c’est un dĂ©but de sentience.

                Les 2 sont problĂ©matiques. Je les sĂ©parerais pas : le bien etre des animaux viendra de la rĂ©duction des l’usage des machines, restauration et protection des espaces naturels et de meilleure lois et alimentation.

                On est d’accord lĂ  dessus, la discussion portait sur lequel est le pire dans un exemple prĂ©cis pour lequel on a peu d’information. Si on considĂšre par dĂ©faut que les animaux sont bien traitĂ©s c’est normal de penser que la solution animale est la moins pire. Si on considĂšre par dĂ©faut qu’ils sont mal traitĂ©s c’est normal de penser que la solution animale est la pire.

                • Snoopy@jlai.lu
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                  1 year ago

                  Non, on ne peut pas se dire vegan et vendre de la viande. Être vegan c’est faire ce qu’on peut pour minimiser la souffrance animale, et au moins ne pas y contribuer (et pas seulement par l’alimentation). MĂȘme en imaginant une vie parfaite et heureuse, juste le passage obligatoire Ă  l’abattoir est une souffrance Ă©norme pour les animaux.

                  On a pas la mĂȘme dĂ©finition de Vegan.

                  Dans tous les cas, on est vraiment trĂšs loin de l’abbattoir traditionnelle et c’est absolument pas les images choc que je vois. Ce n’est pas des animaux entassĂ©s. C’est un petit cheptel dans la nature et en hivers ils restent au chaud. Oui ya un ours, nous, qui le mange et c’est comme ça. Aussi, ya quasi plus d’espace pour les animaux. Et c’est un gros problĂšme.

                  On peut Ă©crire des programmes informatiques qui font ça dans une simulation (dans des jeux vidĂ©os par exemple) mais personne ne dira que c’est un dĂ©but de sentience.

                  La base des Ă©motions, pour moi, c’est une rĂ©action Ă  quelque chose.

                  Dans un jeu, on code pour rĂ©presenter la douleur. Si le joueur X est blĂ©ssĂ©, alors met le son plus fort, floute l’image, la perception change : ça represente l’adrenaline. Et donc tu fera attention Ă  ne pas etre touchĂ©. Grace Ă  quoi ? Aux signaux d’erreur puis tu vas ressentir une crainte ou etre plus vif. Si tu ne les avait pas eu, tu aurais continuĂ© indĂ©finiment. C’est exactement ça IRL.

                  C’est ce processus qui a surement conduit Ă  la crĂ©ation des Ă©motions pour favoriser notre protection et multiplication. Puis ça s’est developpĂ© pour former un groupe social parce que c’est ce qui donnait de meilleur rĂ©sultat et on a construit le bĂ©bĂ© pour qu’il en Ă©prouve Ă  travers nos diffĂ©rentes interactions, mimĂ©tisme, c’est lĂ  qu’il apprends Ă  utiliser son masque.

                  Et c’est exactement ce qu’on apprends aux robots, il leur manque le systeme de faim, de comfort.Autre point, c’est limitĂ© par les composant informatique qui ne peux evoluer. Que donnerait un ordinateur vivant ?

                  La plante c’est pareil, sauf que comme elle est statique, qu’elle fait fasse Ă  un grand nombre de variables et parametres, si elle avait le mĂȘme systeme que le notre alors elle serait noyĂ©e dans un grand nombre de message d’erreur. Et donc ce n’est pas efficace, pour le rĂ©soudre, elle les as isolĂ©. Je le vois comme ça.

                  Peut-etre que c’est faux mais dans tous les cas elles voient bien mon Tshirt rouge. Elles savent que je suis lĂ  et peuvent rĂ©agir

                  On est au tout début. https://www.youtube.com/watch?v=aBYtBXaxsOw

                  • neuralnerd@lemmy.world
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                    1 year ago

                    On a pas la mĂȘme dĂ©finition de Vegan.

                    Quelle est ta définition de vegan ?

                    Dans tous les cas, on est vraiment trĂšs loin de l’abbattoir traditionnelle et c’est absolument pas les images choc que je vois. Ce n’est pas des animaux entassĂ©s. C’est un petit cheptel dans la nature et en hivers ils restent au chaud.

                    Je parlais des abattoirs, donc de l’endroit oĂč on tue les animaux, pas de l’endroit oĂč ils vivent. Pour vendre de la viande c’est obligatoire de passer par un abattoir agrĂ©Ă© donc vos animaux Ă©taient tuĂ©s dans les mĂȘmes endroits que tous les autres, et donc dans les mĂȘmes conditions dĂ©plorables (voir cette interview de quelqu’un qui travaillait dans un).

                    Sur le reste de ton message je n’ai pas vraiment compris ce que tu dĂ©crivais ni oĂč tu voulais en venir.